« Ce n'est pas une blague, ce n'est pas un jeu ! »

« Ce n'est pas une blague, ce n'est pas un jeu ! » C'est en tout cas l'avis de Frank Tanney, avocat défendant les intérêts de six résidents de Second Life dont les créations ont été contrefaites.

On le sait, Second Life offre une grande liberté créatrice à ses résidents. Et Linden Lab, le développeur de ce monde virtuel, reconnaît juridiquement les droits des créateurs (parfois contraint et forcé comme l'actualité judiciaire le rappelait récemment). Le développeur ne peut donc pas s'approprier les créateurs des utilisateurs.

Mais qu'en est-il des résidents entre eux ? Sont-ils tenus de respecter les droits éventuels des créateurs ou peuvent-ils reproduire librement les créations présentes dans le « metaverse » ?
Thomas Simon, un New-yorkais de 36 ans, est sur le point d'apporter une réponse. Après avoir abondamment copié les créations de divers résidents de Second Life, six créateurs venant de Floride, de l'Indiana, de Géorgie ou encore de l'Oregon se sont unis pour engager des poursuites contre le plagiaire devant la Cour Fédérale de Brooklyn.
Si Thomas Simon estime que Second Life « n'est qu'un jeu pas très sérieux » (les « preuves prenant la forme de simples captures d'écran » par exemple), les créateurs, Stroker Serpentine en tête (l'inventeur, entre autres, de pénis virtuels pour Second Life) y voient un vol manifeste. Et Frank Tanney, leur avocat, se fait fort de le démontrer et de leur obtenir des dommages et intérêts trois fois supérieurs aux pertes que les activités de Thomas Simon leur auraient fait perdre.

Les juridictions américaines doivent rendre leur décision prochainement. Avis aux copieurs.

Source : http://www.nypost.com/seven/10282007/news/regionalnews/unreality_byte.htm

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